L'évaluation WBTi comporte 15 indicateurs dont l'indicateur 3 qui évalue la mise en oeuvre du “Code international de commercialisation des substituts du lait maternel” (1981).
Le Code international, ensemble avec les quelque 20 Résolutions de l’Assemblée Mondiale de la Santé (AMS), encadre les pratiques commerciales des fabricants de laits artificiels et
d’aliments pour nourrissons et jeunes enfants jusqu’à l’âge de 36 mois.
Ce corpus de textes constitue une mesure importante pour protéger les familles - que le bébé soit allaité ou pas.
Le “Code international” n’est que partiellement transcrit dans la législation française, la publicité des firmes de lait à l’adresse des professionnels de santé est permise, le
financement de congrès et formations également. Cet était de fait pose le problème des “conflits d’intérêt” chez les professionnels de santé au contact avec la femme, l’enfant et la
famille. La déontologie voudrait que l’information donnée aux parents au sujet de l’alimentation de leur bébé soient complète et sans biais, garantissant une santé optimale.
Lisez les étiquettes des produits - détecter les fausses allégations, évaluer le vrai contenu des produits (en sucre etc...). Faites des choix éclairés.
L’OMS et l’UNICEF recommandent que les bébés soient alimentés exclusivement au sein pendant leurs six premiers mois, période après laquelle ils devraient
poursuivre l’allaitement - ainsi qu’à consommer d’autres aliments nutritionnellement sûrs et adaptés - jusqu’à l’âge de deux ans ou plus. Dans ce contexte, les États Membres de l’OMS se
sont engagés à faire passer le taux d’allaitement exclusif pendant les six premiers mois de la vie à au moins 50 % d’ici 2025 dans le cadre d’une série d’objectifs internationaux sur la
nutrition.
« Le secteur des substituts de lait maternel est en expansion. La bataille pour augmenter les taux d’allaitement exclusif sera rude mais en vaut la peine », a
affirmé Werner Schultink, Responsable de la nutrition à l’UNICEF. « Les mères méritent de disposer d’informations justes et d’avoir les moyens de protéger la santé et
le bien-être de leurs enfants. Des pratiques commerciales habiles ne devraient pas être autorisées pour déformer les faits : le lait maternel n’a pas d’égal».
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